Bonsoir,
comme vous le découvrez sur les photos, l’endroit où nous mouillons ce soir est magnifique. Nous avons peu de voisins, l’eau est turquoise et chaude, les montagnes se finissent délicatement dans la mer, il y a des petites plages de sable et les quelques bâtiments construits là sont de très bon goût. Nous sommes définitivement arrivés dans une carte postale des Cyclades. Et nous terminons la journée enchantés de ce que nous avons découvert.
Mais alors ce matin, je me demande lequel d’entre nous n’a pas pensé “mais que sommes nous venus faire dans cette galère ?”.
En effet nous l’avions lu, et relu, on nous l’avait prédit et redit, nous l’avons anticipé avec curiosité, la navigation en Grèce est ventée, et entre les îles des vagues se forment, des courants d’air s’agitent bref on est loin de la paisible croisière dans les préservées Kornati ou de la régulière houle océanique.
Nous avons eu beau dégainer nos astuces anti-mal de mer éprouvées : sucettes au Coca Cola, paquet de chips (oui les jours de mal de mer l’entorse à notre régime bio/sans sel/sans sucre est la nouvelle règle), et occupation de l’esprit : histoires audios, chants marins et moins marins chantés faux, jeux doucement régressifs… cela n’a à chaque fois duré qu’un temps et tout le monde fut soulagé lorsque nous nous sommes retrouvés sous le vent de Kytnos.
Comme vous pouvez l’imaginer les mêmes qui râlaient abondamment pendant la traversée sont celles qui ont le plus vite oublié leur malheur en découvrant le superbe terrain de baignade qui s’offrait désormais à elles. Le mouillage fut facilité par la clarté de l’eau et la présence d’un autre voilier francophone ayant passé la nuit sur place (des genevois belges et italiens si nous avons bien compris 😉 ).
Les maillots de bain furent vite passés, et profitant de la fin de sieste d’Archibald, nous avons sacrifié à un plaisir partagé : la baignade depuis la plage arrière du bateau.
Ce n’est qu’après un déjeuner simple mais réconfortant (one pot riz oignon courgettes) et un temps calme studieux que nous avons pris l’annexe pour accoster, abandonnant presque à contre-coeur maintenant notre voilier.
Nous avons mis pied à terre sur une bande de sable reliant l’île principale à un ilôt. Joachim jamais avare de vocabulaire, s’écria épaté “oh ! c’est un isthme !” enthousiaste de découvrir en vrai le cousin du “détroit” qui le fascine (notamment le détroit de Gibraltar).
Il est maintenant 22h30, les enfants sont enfin couchés et il est le temps pour Jérôme et moi de profiter de l’absence de lumière artificielle pour boire notre rituelle verveine sous un ciel étoilé.
J’adore, c’est génial. Vous êtes trop beaux. Quelle aventure de faire ça à 4 enfants! C’est pratique ce papa marin et cette maman maitresse et gestionnaire.
Super votre blog, merci de nous faire profiter de votre odyssée !
Coucou Guillaume bienvenue sur notre blog !!
Super la photo d’Eloïse “Sourire retrouvé” ! 😍
Eloïse est très courageuse quand on se fait rouler et surtout toujours la plus enthousiaste quand il s’agit de se baigner à l’arrière du bateau !
C’est une aventure incroyable! Merci de nous faire rêver avec de si beaux paysages, merci de nous instruire, nous serons incollables en mythologie grecque!
Savourez-bien!
Merci Céline de ce gentil message. C’est bien encourageant de vous savoir derrière nous ainsi 🙂
[…] préférés : L’isthme et la plage de Kolona sur l’île de Kythnos pour Anne-Laure, la baie de Mandraki sur Hydra pour Clémentine et Eloïse, Ormos Klima sur Egine […]