Ce matin, réveil vers 7h pour un petit dej rapide dans notre maison, puis nous partons prendre le métro, pour rejoindre l’un des deux aéroports d’Osaka, celui de Kansai (KIX).

Un trajet en métro pas si simple qu’il n’en avait l’air

Sur Google Maps ça a l’air simple : Loop Line (symbole O rouge) jusqu’à Shin-Imamiya, puis Kansai Airport Limited Express direct pour l’aéroport.

Mais une fois à la gare de Shin-Imamiya, c’était très confondant : le Limited Express n’était pas affiché sur les tableaux électroniques, et pas indiqué du tout sur la voie 3 que Google Maps nous mentionnait, alors que des fléchages très clairs indiquaient de prendre un autre train pour l’aéroport de Kansai sur une autre voie. Bref, en arrivant à la gare, je vois un train sur la voie 3 avec marqué dessus « Airport » et nous montons dedans direct.

Pris d’un doute sur la réelle destination de ce train, nous descendons à la station d’après pour revenir à Shin-Imamiya et prendre un autre train, cette fois en nous fiant uniquement aux affichages en gare, et non à Google Maps. Ouf, nous voilà donc dans un train (qui n’est donc pas le plus rapide Limited Express) en direction de Kansai Airport.

Mais nous ne sommes pas au bout de nos aventures de ce trajet : sur le petit panneau d’information à défilement à led, je lis que les voitures 1 à 4 vont à l’aéroport, et 5 à 8 ailleurs, et nous sommes en voiture 7 ! Ouf, on s’en est rendus compte à l’avance — à la gare où ils ont fait la séparation entre les deux rames ils ont bien fait une annonce en japonais et en anglais, mais je ne suis pas sûr que j’y aurais fait attention tant que ça, en étant moins attentif après une trentaine de minutes de train.

À retenir : les transports en commun japonais mettent en œuvre de nombreuses techniques d’optimisation de l’utilisation des voies pour permettre des dessertes fréquentes et un maillage dense : différentes lignes sur les mêmes quais, trains omnibus, semi directs, directs ou express pour les mêmes destinations, compagnies concurrentes opérant des gares côte à côte (par exemple à Nikko avec JR et Tobu) et trains type RER à plusieurs rames qui se séparent. À ma connaissance, seulement certaines de ces possibilités sont exploitées en France…

Et c’est parti !

Nous voilà enfin à l’aéroport Osaka Kansai, construit sur une île artificielle dans la baie.

J’ai trouvé sympa les couleurs un peu pastel du terminal !

Nous avons passé un peu de temps à errer dans le terminal en attendant l’embarquement, mais j’ai quand même résisté à l’achat d’un croissant chez Dior, à 1000 yens (5,8 euros) ou un très intriguant sandwich aux fraises.

Mais nous n’avons pas résisté aux traditionnelles photos de notre avion (un B-787) !

À l’aller, notre vol Paris-Tokyo avait suivi une trajectoire vers l’est, en contournant la Russie par le sud. Au retour, nous avons été surpris de voir que nous continuons vers l’Est, en contournant à nouveau la Russie par le sud, sur une trajectoire longeant le Kamtchatka, puis les îles Aléoutiennes, avant de longer le nord du Canada et enfin plonger vers la mer du Nord après avoir laissé le Groenland à tribord, en passant à proximité du pôle Nord.

La route orthodromique tracée sur Google Earth entre le détroit de Béring et l’aéroport d’Amsterdam passe à 200 km du pôle Nord, pour plus de 12.200 km en tout.

Après être partis à 12h55 le samedi matin, en volant vers l’est, nous avons donc d’abord vu un coucher de soleil, d’une nuit assez claire, puis un lever de soleil, et nous sommes arrivés le même samedi soir à Amsterdam – un autre coucher de soleil suivra !!

La banquise, quelque part au nord … nous n’avons pas réussi à voir d’ours polaire ou de phoques !

Paysage fabuleux du nord du Groenland. La côte est libre de glace, mais la banquise n’est pas loin.

Au bout de nombreuses heures, Archibald « je ne suis pas fatigué » finit par s’endormir. À son réveil à Amsterdam, pas trop facile pour lui – en même temps il est 3 ou 4h du matin heure du Japon.

Dans le taxi à Luxembourg, quelques instants avant que ces trois là se rendorment… Joachim était particulièrement fatigué dans le second vol Amsterdam – Luxembourg, j’ai dû le prendre dans les bras pour l’aider à se relaxer.

À l’arrivée à la maison, il est presque 6h30 du matin heure de Tokyo, Archibald se met à jouer aux Lego et à lire un Premier J’aime Lire – mais il n’arrivera pas à le terminer !! Joachim me dira le lendemain qu’il n’avait pas souvenir d’avoir été aussi fatigué.

Clémentine a bien tenu ! Elle a regardé 5 films dans l’avion et a tenu plus de 23h d’affilée éveillée !

Bref, on a tous bien profité de ce voyage jusqu’au bout ! À très vite pour un débriefing !