Aujourd’hui, un dimanche bien rempli à Kyoto ! La ville très étendue sur une vaste plaine donnant sur la mer, entourée de montagnes, compte aujourd’hui plus de 1,4 millions d’habitants – et presque autant de temples ?

Bien qu’en tête de la liste des cibles potentielles pour les bombardements atomiques américains du tragique été 1945, elle fut finalement épargnée en raison de sa richesse culturelle et spirituelle. Il semblerait que le secrétaire d’État à la guerre américain d’alors y ait fait son voyage de noces et ait jugé que ce serait une trop grande perte pour le Japon, compromettant à long terme la coopération du Japon avec les alliés après guerre. C’est donc avec ces informations en tête que nous poursuivons notre visite très rapide et parcellaire de Kyoto.

Kinkaku-ji

Nous commençons aujourd’hui par le nord-ouest de la ville et son célèbre temple au pavillon d’or – enfin doré à la feuille à l’extérieur et paraît-il à l’intérieur aussi (mais nous ne pourrons pas le vérifier, il ne se visite pas).

L’ensemble est vraiment magnifique. Un phénix veille sur le temple – plusieurs fois reconstruit après des incendies.

Ryoan-ji

À un jet de pierre (zen) de là, moins flamboyant mais lui aussi magnifique, ce temple recèle un splendide jardin zen construit très probablement initialement au XVe siècle, l’un des plus beaux encore conservés paraîtrait il.

Les quinze rochers du jardin symbolisent les îles et les continents du monde, entourés de graviers ratissés quotidiennement avec des ondulations qui symbolisent les vagues des océans. L’endroit est propice à la contemplation : il s’agit de surveiller les rochers, des fois qu’ils bougent 😉

Je cherche toujours comment adapter l’expression « jeter un pavé dans la mare » quand celle ci est en galets.

Et en écho au jardin sec : un jardin humide !

Le pavillon principal (entouré par le jardin zen) a 3 pièces aux cloisons coulissantes peintes de paysages et de dragons très beaux.

Toujours dans le parc de ce temple :

Arashiyama

Nous continuons ensuite encore vers l’ouest de Kyoto et le quartier d’Arashiyama, en prenant un curieux petit train léger / tramway, à une seule voiture – on dirait un bus sur rails.

Sur place, il y a foule autour de la gare et à proximité du pont mais dès que l’on s’écarte un peu, ça va mieux !

Nous déjeunons dans un très bon petit restaurant au bord de la rivière :

Un peu plus loin, une magnifique vue sur les gorges de cette rivière, qui se perd dans la montagne (sur quelques kilomètres, après il y a une autre vallée urbanisée).

En revenant sur nos pas, nous voilà dans une jolie bambouseraie :

Les troncs de ces bambous sont assez costauds !

On en trouve encore souvent utilisés en ville, mais ils sont parfois remplacés par des bambous en plastique ou en métal …

Retour vers le centre de Kyoto

Nous avons ensuite repris un train et un métro pour revenir vers le centre de Kyoto, où nous avons visité le Musée National (voir l’autre article), et nous avons ensuite traversé l’immense parc du Palais Impérial.

Les dimensions des allées gravillonnées du parc sont difficile à rendre compte !

Nous avons contourné les murs du palais impérial – cette fois ci il n’est pas entouré d’eau comme à Tokyo. Et nous n’aurons pas l’occasion de le visiter non plus !

Nous avons ensuite fait quelques tours de balançoire dans une petite aire de jeu au nord-ouest du parc, et tenté des burgers dans un Mos, une chaîne de McDo local. Nous avons testé différents trucs : un burger teriyaki, un rice-burger (les buns sont remplacés par des galettes de riz grillées) un green burger végétal.

Au moment de repartir, deux jeunes étudiants en relations internationales de l’université de Kyoto (dont l’un des campus était en face) sont venus s’essayer en français avec nous – très sympa !

Un petit tour de bus et nous voilà rentrés dans notre appartement !