J26-27 – Enfin, la mer ! Mais pas de bateau cette fois-ci… Deux jours à Piran

Jeudi matin, 7h45, nous quittons notre appartement de Postojna — propre et simple, avec un air des années 80 dans son jus — pour aller prendre le seul bus pour Piran de la journée ou presque…

Petite inquiétude à l’arrêt de bus (qui ne mentionne pas de bus pour Piran) en voyant l’horaire prévu approcher — mais il arrive pile à l’heure et il nous emmène sans encombre à destination ! Au fur et à mesure que nous approchons, nous quittons les reliefs karstiques et retrouvons l’atmosphère méditerranéenne – oliviers, tuiles typiques…

La Slovénie a un très étroit accès à la mer, entre l’Italie qui fait presque le tour complet du grand golfe au nord-ouest de l’Adriatique, jusqu’à Trieste, et la Croatie qui remonte très au nord. En approchant, nous apercevons le grand port de commerce de Koper, en Slovénie, à quelques milles au sud de Trieste. Ballet de porte-conteneurs et vraquiers, avec de nombreux bateaux en rade.

Revoir la mer ! Quel plaisir ! À notre arrivée, un bon coup de nordet souffle — probablement plus de 30-35 nds, et ça déferle à la pointe de Piran ! Les petites rues charmantes de la ville nous abritent du vent… on se croirait sur une île bretonne !

Nous arrivons à l’auberge de jeunesse Hostel Adriatic Piran ; la façade aurait bien besoin d’un ravalement mais l’intérieur est parfait. L’ambiance aussi, avec des backpackers de tous âges et de tous horizons — une jeune australienne, des français, des slovènes… nous sommes les seuls avec enfants.

Plein les papilles !

Nous sommes tout près de l’Italie, de Venise, et ça se ressent dans nos assiettes ! Poissons ultra frais et à des prix très raisonnables, pâtisseries et glaces régalent toute la famille ! Nous nous sentons bien à Piran !!

Plein les yeux !

Piran est une toute petit ville, coincée sur une presqu’île, dominée par des collines. Notre auberge de jeunesse est en plein centre, à deux pas du port, de la magnifique place Tartini (du nom d’un compositeur natif d’ici, rien à voir avec Lord Sandwich 😉).

La place Tartini était en fait un autre bassin du port, qui a été comblé en 1894. Non ? Sissi !

La mer nous nargue …

… mais nous ne céderons pas : pas de bateau cette fois-ci ! C’est pourtant bien tentant !

Je me baigne deux fois, mais le coup de vent a dû sérieusement la refroidir … en tout cas on ne risque pas la canicule océanique ici ces jours-ci !

De très beaux monuments !

Nous avons visité la petite tour à l’emplacement du phare/feu qui a donné son nom à la ville – c’était tellement venteux que tout le monde est monté dans la tour mais seuls Clémentine, Archibald et moi avons osé explorer sa plateforme et sonner sa cloche !

Dans le bâtiment, une très intéressante exposition sur les tortues marines méditerranéennes – en danger…

Voir Venise …

… et s’imaginer y aller prochainement !

Si vous regardez attentivement à travers les jumelles de la Punta Piran, vous verrez le campanile de la place Saint Marc de Venise ! en tout cas c’est ce que nous avons cru. Après vérification, si l’azimut semblait correct, Venise est a plus de 100 km de Piran à travers l’Adriatique. C’est donc plus vraisemblablement les clochers de Grado, autre ville italienne sur une lagune, et à seulement 19 km !

Pour s’abriter du soleil…

… rien de mieux qu’une tonnelle — raisin ou figue, je ne sais pas ce que je préfère, et au printemps les glycines doivent être magnifiques.

De belles pierres !

Partout où le regard porte, tout est joli !

Un mur de l’époque romaine ? Non, la falaise !
— Une falaise ?
— Non ?
— Sissi !
Une falaise ? Non, un mur de l’époque romaine !

Un magnifique campanile !

Partout nous retrouvons le lion de St Marc — de Venise — et le campanile de Piran n’est pas sans rappeler celui de la célèbre cité juste de l’autre côté du golfe.

La place Tartini !
Ce n’est pas un escalier à double vis mais celui ci aussi est intéressant !

Archibald a découvert un téléphone portable de l’âge de pierre : l’iStone

Il l’a découvert au pied de cet arbre
Prise en main ergonomique, appareil photo, résistant aux chocs et à l’immersion, c’est bien un iStone
L’iStone et des valises de la même époque
L’iStone tient parfaitement dans la poche

Même les meilleurs voyages ont une fin !

Cette plaque de la rue qui menait à notre auberge de jeunesse de Piran était juste parfaite !

D’ailleurs savez vous comment on appelle les tomates en slovène ?

Bref, ces vacances ont été très réussies ! Mais c’est maintenant le moment de rentrer !

Nous avons repris un bus à 18.00 à Piran, qui nous a ramené à Ljubljana en à peine 2h. Nous y avons récupéré nos bagages sans encombre, trouvé la géocache du pont des Dragons, et dîné dans un très bon resto au bord de la Ljubljanika.

Filet de bar accompagné de blé noir aux petits légumes – notamment des câpres délicieux
La prochaine nous descendrons au Grand Hôtel Union de Ljubljana

Un peu de patience et on peut traverser

Boucler la boucle

Nous sommes ensuite montés dans notre train de nuit, parti avec un peu de retard de Ljubljana, vers 0h20 le samedi. On savait un peu mieux à quoi s’attendre donc ça a été moins rude ! Gros fou rire vers 1h du mat quand on s’est contorsionnés pour atteindre les couchettes du haut !!

Nous ferons probablement un article de bilan, mais nous pouvons déjà conclure que ce voyage était très enrichissant pour nous 6 et lesquels les enfants ont bien grandi !

Archibald nous dit tout le temps « moi j’ai bien grandi » 😍 (il a beaucoup marché et notamment monté et descendu un nombre impressionnant d’escaliers – il sait maintenant très bien descendre en croisant les pieds !

Commentaires

  1. Marianne

    Haha, l’I-stone, j’adore.
    Quelle sublime aventure, c’est magnifique à découvrir avec vous.

    1. Famille

      Merci Marianne pour ton message! Grosses bises à toute la famille

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