J18 – Lurgrotte (par Éloïse) et Sensenwerk (par Joachim)

Bonjour, ce matin nous avons commencé par un petit déjeuner très copieux et très bon, dans le restaurant de l’auberge. J’ai adoré pouvoir manger de la charcuterie et du fromage au petit dej’.

Ensuite nous avons pris le train (forcément !) pour aller à la Lurgrotte, à Peggau, le village d’à côté. La Lurgrotte est une grotte où il y’a plus de 9 espèces de chauve-souris (nous n’en avons pas vu, elles n’y sont qu’en hiver). En tout elle fait 6 km de long pour traverser la montagne. Mais nous n’avons visité que 1 km, qui est aménagé et éclairé. J’avais déjà visité la Grotte de Han et des mines, mais la Lurgrotte était la plus froide (10°C) et elle avait beaucoup de stalactites et de stalagmites.

Voici un énorme stalactite et stalagmite de toutes les couleurs !
Ils appellent ces 3 stalagmites du nom de 3 montagnes du Tyrol !
Joachim avait très froid sur cette photo !
Ici, c’est une galerie qui avait été creusée par l’homme au début du XXe siècle, pour permettre aux visiteurs de passer plus facilement.

En sortant, j’ai trouvé qu’il faisait chaud dehors !

Puis nous avons marché 30 minutes pour aller à l’atelier de faux, et je laisse Joachim vous raconter la suite !

On a fait une photo sur un pont nul (comme le quai nul à Concarneau) devant l’atelier.

Les faux servaient à couper (on dit faucher) le blé, l’herbe, le maïs. Dans une faux, il y a une lame.

L’atelier que nous avons visité était super grand mais super petit ! Ils ne faisaient pas d’autre chose que des lames de faux dans cet atelier. Ils en fabriquaient 60.000 par an dans cet atelier. Les lames de faux étaient une spécialité de l’Autriche.

Pour fabriquer une lame de faux, au début ils avaient un petit rectangle de métal, après ils forgeaient pour avoir un long bâton de métal un peu pointu, après ils forgeaient encore pour avoir un début de lame de faux, et enfin une lame de faux complète.

L’atelier était à cet endroit là parce qu’ils avaient besoin d’eau pour faire marcher les machines et notamment les marteaux de forge, avec des roues à aubes.

Ce qui était marrant c’est que nous sommes passés sous la rivière et qu’il y en avait aussi une en dessous. Il y avait plein de gouttes qui nous tombaient dessus.

Sur les lames de faux d’Autriche, il y a toujours des marques qui identifient le fabricant.

C’était sûrement très dangereux de travailler dans un atelier comme ça, et pourtant ils ont continué avec ces techniques jusqu’en 1984 !

Ensuite nous avons collé des stickers sur un petit carnet qu’on avait acheté à la Lurgrotte : déjà 2 stickers dans le carnet, plus que deux visites !

Ensuite nous sommes rentrés en train à Übelbach, où un bon dîner nous attendait !

Les façades avec les géraniums font bien envie à maman et à Eloïse !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *