Dans un voyage en train il faut prendre le train 🙂 Et pour prendre le train il faut acheter des tickets de train. Alors de nos jours, à l’ère d’internet, on ne passe plus des heures en gare pour cela. (Souvenirs d’une après-midi de juillet entière passée en gare de Montpellier pour acheter un billet, ou du guichet SNCF de la gare d Ermont Eaubonne où j’achetais mensuellement mes billets pour Genève). On achète en ligne sur des sites en allemand, en hongrois et traduits parfois aléatoirement en anglais. Pour le moment il faut avouer que les liaisons entre différents pays ne sont que partiellement prises en compte. Il faut alors jongler avec le site de la Deutsche Bahn ou Google map pour voir ce qui est possible puis acheter les billets aux compagnies correspondantes.
Nous avons donc quitté “nôtre” appartement viennois pour prendre un dernier bus et retourner à la gare centrale de Vienne. Nous sommes montés dans un train pour Budapest en première classe, Jerome n’ayant pas réussi à acheter des billets de seconde classe. Les enfants ne payent pas. Mais nous avons compris que nous n’avions pas de réservation au moment où nous avons cherché les numéros de place sur les billets électroniques. Nous nous sommes donc installés dans le premier compartiment qui nous plaisait.
Une personne est bien arrivée avec une réservation pour l’une des places dès le départ mais nous voyant si bien installés (et anticipant probablement le bruit de notre compartiment) elle a préféré aller s’installer ailleurs. Le train peut rempli à son départ de Vienne s’est rempli au fur et à mesure que nous nous rapprochions de Budapest. De nombreuses personnes se retrouvant au fur et à mesure dans le couloir, nous avons fini par nous serrer un peu pour faire de la place à une mère et sa fille. Elles étaient iraniennes expatriées de longue date à Istanbul après avoir vécu au Canada. Eux non plus n’avaient pas compris qu’il fallait acheter une réservation en plus du billet.
En train nous avons traversé une plaine, celle du Danube. Laissant apercevoir un paysage rural.
L’arrêt à la gare de Budapest fut bref, ce n’était même pas la gare principale. Petite surprise au moment de monter dans le train. Une feuille sur la porte du wagon indiquait bien le terminus dont nous avions repéré le nom en Hongrois mais il se présentait sur le quai d’en face. Heureusement les hongrois de notre âge et les plus jeunes semblent tous parler parfaitement anglais. Et cela m’a donné un prétexte pour engager la conversation avec une jeune femme hongroise qui voyageait seule dans notre train. Elle nous a expliqué quelques subtilités des transports en commun hongrois, était contente de partager des idées de choses à voir et nous a confirmé que nous étions dans le bon train (contrairement à d’autres passagers qui souhaitaient eux rejoindre le sud du lac Balaton)
La fin du voyage s’est faite à pied. Il semble y avoir une piste cyclable qui fait le tour du lac. Même si elle n’est pas entièrement interdite aux voitures c’est bien pratique pour faire rouler la poussette et la valise d’Eloïse.
La personne responsable de l’accueil du camping n’en revenait pas que nous soyons sans voiture. C’est dommage nous avons l’un des seuls bungalows avec un parking directement adjacent :D.
Il a aussi la particularité d’être situé face au bar de la “plage” et une aire du jeu “vue sur le lac”.
Comme vous pouvez l’imaginer les enfants sont ravis. Ils avaient découverts un bout de “l’ambiance camping” en Hollande lors de notre séjour à Delft au printemps. Ils aiment le fait que la circulation des voitures n’y prenne pas toute la place. Ils peuvent alors se déplacer seul. Le reste de la journée a été consacrée à la “visite du camping”
Je laisse Éloïse vous raconter ses impressions dans l’article suivant.