Jour 19 aux Caraïbes : les dauphins ! les dauphins !

Bonjour, ce soir avec Jérôme nous sommes sortis laissant les enfants de l’équipe tribord au bons soins de l’équipe babord. Du coup cet article de blog est écrit encore plus tard que d’habitude et c’est encore moi – Anne-Laure- qui m’y colle. Mais promis dès demain les enfants s’y recollent. Se sera déjà la dernière journée de catamaran 🙁

Deuxième fournée d’accras

En attendant la 19ème journée a commencé bien tôt avec un départ du Sud de Sainte-Lucie à 7h, Archibald, Céline et Jérôme étaient les valeureux qui se sont levés pour ce départ “aux aurores” . Nous avions en effet 39 miles devant nous pour remonter à la Martinique où “il ne faut pas arriver trop tard pour avoir un bon mouillage”.

Jérôme quittant les pitons de Sainte Lucie.

Pour ma part c’est aux cris de “dauphin ! dauphins ! dauphins !!!” que j’ai été réveillée 1 heure plus tard et je dois dire que je venais d’entendre c’est animaux si joueurs “caqueter” même depuis la coque tribord arrière. Nous avons croisé et recroisé, et recroisé car nous avons fait plusieurs fois demi-tour, une bande d’au moins 30 individus que nous identifierons comme “dauphin tacheté pan tropical”.

Ensuite les vagues se sont mises de la partie et je dois dire que malgré tous mes efforts je n’aime toujours pas beaucoup ça. Partie me recoucher dans la cabine après le petit déjeuner pour essayer de me reposer, j’ai laissé entre ouvert le capot supérieur et Archibald qui m’avait rejoint a été bien surpris de voir déferler toute une cascade d’eau salée…

des vagues, des vagues et encore des vagues – avec pas mal de vent aussi 😀

Heureusement les fous bruns et des sternes nous ont accompagnés tout le long de notre traversée du canal. Apportant une diversion bienvenue. Ils profitaient que nous “chassions” une multitude de poissons volants pour pêcher tout autour de nous continuellement.

fou brun à bec bleu

J’ai également eu la surprise en début d’après-midi de voir sortir de sous le bateau, entre les 2 coques arrières un gros CNI Cétacé non identifié. Globicéphale ? Cachalot pygmée ? Baleine à bec de Cuvier ? Le mystère restera entier d’autant plus que je me demande s’ils n’étaient pas au moins 2 individus d’espèces différentes tant l’aileron aperçu ensuite m’a paru petit et foncé par rapport à la grosse tête ronde grise à l’évent énorme que j’ai vu surgir sous l’annexe.

Capitaine et mousse tout à fait identifiés

Nous avons abordé les côtes de la Martinique avec un grain et 30 noeuds de vent, puis une petite acalmie le temps d’entrer dans la baie de petite Anse d’Arlet où nous avons choisi de retourner. Le mouillage fut un peu long et atypique, l’obligation de prendre une bouée semblant beaucoup plus respecté que lors de notre premier passage en début de voyage.

Seulement… il n’y a que très peu de bouées. Et pour cause un guide d’excursion en bateau à moteur nous a indiqué que sur les 90 posées seulement 40 restaient et qu’un bateau par mois s’était détaché. Il nous a bien conseillé de vérifier la manille si nous trouvions une bouée. Comme rien n’était apparemment disponible pour des bateaux de plus de 10 mètres, nous avons décidé de mettre l’ancre classiquement. La tenue du fond lui semblant suspecte, Jérôme a rapidement plongé pour “vérifier l’ancre”. Ce qu’il fait systématiquement quand nous mouillons en eau chaude, un peu moins en Bretagne l’été. Il a alors découvert à la fois que l’ancre était posée sur un très grand rocher plat = aucune tenue, que la chaîne menaçait d’abimer une grosse éponge et… qu’il y avait un coffre sans bouée tout près du bateau. Céline et Marie-Gwenaëlle lui ont donc fait passer des haussières afin qu’il nous amarre correctement à ce coffre providentiel. Nous sommes donc “à la bouée” sans bouée.

Tests d’oursin ramassés pendant la plongée de Jérôme

Après un café bien mérité et quelque temps de lecture pour laisser passer les grains, tout le monde a débarqué pour une partie de plage.

Pluie fine d’accueil
Archibald est à fond dans la lecture de syllabes

La visite du “parcours écomarin” en palme masque tuba a bien résumé notre séjour complet. Encore des muraines, des poissons perroquets, des balistes, des éponges, des coraux, des poissons lions, une belle tortue (ou 2 difficile de les distinguer) , un poulpe et même une langouste.

Quand nous sommes rentrés de notre sortie en amoureux, les enfants étaient couchés et l’équipe babord profitait de sa soirée autour d’un punch bien mérité.

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