Programme pour les jours à venir

Encore une journée bien remplie !

Archibald s’éclate de bon matin avec Eloïse sur le paddle

Nous avons quitté Grande Anse d’Arlet vers 9h (après une petit séance de paddle pour Eloïse et Archibald), et avons fait un premier essai du disque de Secchi (on ne dit pas « c’est quoi ? » le disque de Secchi, on dit « c’est qui ? ») – il y avait un peu trop de vent et donc de dérive du bateau pour mener l’essai à son terme, mais ça a l’air prometteur – Clémentine vous en dira plus dans un prochain article.

En faisant un prélèvement d’eau de mer pour mesurer son pH, le seau de Clem a décidé d’essayer de nous fausser compagnie ! Pile au moment où je commençait à hisser la grand-voile… Mais c’était sans compter Anne-Laure-aux-yeux-perçants qui réussit à le repérer alors qu’il flottait à fleur d’eau. Bref, le déserteur a bien fini par devoir accepter de revenir à notre bord !

Après ce petit intermède, nous avons pu reprendre notre route vers le sud, d’abord sous voiles au travers, puis en appuyant sérieusement au moteur pour faire route vers Le Marin, dans 20-25-30 noeuds plein bout – on s’est quand même bien fait brasser, notamment dans la Passe des Fous, entre le Diamant et la Martinique…

Devant le Diamant !

Juste avant d’entrer dans le « Cul-de-sac du Marin », nous avons mouillé pour déjeuner et nous baigner. Archibald a décidément pris sacrément d’assurance et a pris beaucoup de plaisir à se baigner depuis l’arrière du bateau. Les 3 grands ont bien joué avec des pare-battages. Notre bateau était au dessus d’un platier de corail très intéressant – nous reviendrons sur ce sujet prochainement !

De retour au Marin

Nous voilà donc de retour ce jeudi soir au Marin, le port d’attache de notre catamaran, pour une courte escale PCR et avitaillement, avant d’entamer la seconde partie de notre croisière.

L’avitaillement, ça se comprend logiquement… mais pourquoi refaire des tests Covid ? Pourquoi se compliquer la vie alors que nous avons déjà croisé les doigts à s’en faire mal samedi dernier lors du test qui aurait pu nous empêcher de quitter le Luxembourg ?

En fait, nous avons prévu de rejoindre l’archipel des Grenadines pour y passer quelques jours, et cet archipel fait partie d’un état indépendant « Saint-Vincent et les Grenadines ». Nous allons donc sortir de la Martinique (et aussi de la France et de l’Union Européenne), et donc forcément il faut des tests de moins de 72h (au moment de l’entrée) pour tout l’équipage. Nous ferons donc ces fameux tests demain vendredi matin, pour une entrée aux Grenadines lundi matin ! Nos quatre équipiers de choc qui nous rejoignent samedi après-midi auront fait leurs tests à Paris avant d’embarquer dans leur avion.

Le direct pour Bequia décolle samedi soir

A l’heure où je vous écris, nous planifions donc de quitter la Martinique samedi après-midi, aussitôt après avoir récupéré Céline, Anne, Patrice et Marie-Gwenaëlle, pour mettre le cap au sud. Nous longerons Sainte-Lucie et Saint-Vincent, pour toucher terre à Bequia après environ 90 milles / 15 heures de navigation… nos nouveaux équipiers devront vite s’amariner !

Ceci dit, en partant samedi soir, nous prenons délibérément une bonne marge qui nous permettra d’adapter le rythme de notre navigation à la météo et au moral des troupes.

A suivre !

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